CARL LARIVIÈRE UN ANCIEN

CARL LARIVIÈRE UN ANCIEN

Messagepar admin » Jeu 4 Nov 2010 10:08

VOICI UN SCÉNARIO DE FILM QUE L’ON DEVAIT FAIRE AVEC CARL QUI REFLÈTE BIEN LE CARACTÈRE DE CARL POUR CEUX QUI LE CONNAISSAIT BIEN. COMME IL LE DISAIT SI BIEN DANS SON LANGUAGE MICHIF “ON VA ME FILMER COMME UNE STAR DE FILM . CARL AVAIT LU ET RELU A MAINTES REPRISES CE TEXTE EN ATTENTE DU FINANCEMENT . À TOUT MOMENT IL NOUS DEMANDAIT TOUT LE TEMPS “ON LE FAITS- TU QUAND CE FILM ? .

FILM :MÉTIS POINT FINAL

CARL LARIVIÈRE

C’est qu’en 1985 que Carl Larivière est devenu un Indien C-31 suite aux changemenents apportés à la loi sur les Indiens. Ces changements lui ont permis d’acquérir ce statut par sa connection à une communauté de la Nation des Algonquins, celle de Notre Dame du Nord.. Il a vite appris que ce statut d’indien ne lui a pas inculqué instantanément la culture des Algonquins mais lui a permis de recevoir des bénifices pécuniers comme ses médicaments.

Rien a changé chez Carl sauf qu’il détient cette fameuse carte tellement solicité, qui était devenu à l’époque le symbole de l’autochtensité. Par contre cette carte aurrait pu devenir la fin social politique et culturel des Larivières comme Métis toujours coincé entre l’arbre et l’écorce.

Carl Larivière est légalement devenu un indien reconnu par les gouvernements mais il est toujours demeuré un Métis par culture transmise par son père à travers la musique de son violon même avec sa carte de crédit autochtone dans sa poche.

Carl nous transporte au coeur des questions sociales, politiques et culturelles et spirituelles des Métis de la région de L’ Abitibli.. Carle doit faire face à chaque jour à la réalité qui le frappe en pleine face lorsqu’il constate que ses petits enfants sont comme lui des Métis et qu’ils ne seront jamais des Algonquins ou des indiens reconnus.

Enfin Carl à compris ce qu’il doit faire dans sa nouvelle réalité qui fait face aux Métis plus en particulier ses petit enfants. Carl vous dira qu’il n’a jamais perdu sa langue Algonkine car Carl n’a jamais été ou parler Algonkin . Carl est un Bois brulés un Halbreed comme il dit .

Le réveil de Carl à reconnaitre et accepter sa vraie identité, la seul qu’il a connu le force aujourd’hui a faire un retour en arrière pour mieux saisir son rôle pour l’avenir des Métis des Bois brulés de sa région natale .” Moé , chu tun Bois Brulé, un Métis”. Ma nation c’est la Nation Métis .

Ce reveil oblige Carl à prendre les bouchés doubles pour pouvoir léguer à ses enfants et petits enfants ce qu’il connait et leur faire accepté que d’être Métis c’est plus que correct car lui il l’a quasiment abandonner cette identité et cette culture métis pour se faire accroire qu’il était Algonquin et pour ce faire accepter comme un autochtone.

Au lendemain du débarquement des premiers colons en terres d’Amérique, Champlain annonait aux Premières Nations : `` Nos gens marieront vos gens et nous formeront une nouvelle Nation.`` C’est à partir du mariage entre ces deux cultures que nait la Nation Métis. Une nation qui se trouve au centre de la formation du Canada, et qui possède sa propre histoire, sa propre culture et ses propres règles de gouvernance. . Comment oublier ces enfants issus de deux mondes et qui agissent à titre de traités vivants? Ils forment par le lien de leurs ancêtres, un produit spirituel, culturel et matériel complexe.

La présence Métis est partout, et à un degré qui étonne. Pourtant, les Métis du Québec et de l’est n’étaient pas encore reconnus officiellement jusqu’à tout récemment. Bien que la chasse et la pêche soient au coeur de leur culture, les Métis n’ont pas accès au droit de chasse à l’année longue pour subvenir à leurs besoins. Les camps métis sont abandonnés, leurs occupants désertent vers les villes ou décident de s’installer près des réserves autochtones. La Nation Métis, sans être ni Française ni Premières Nations , est voué à être un des peuples les plus méprisés et le plus pauvres du Québec et du Canada.

MÉTIS POINT FINAL propose d’aborder les questions sociales, politiques, et culturelles des Métis à travers les yeux de Carl Larivière. Cet homme grand, simple et généreux, est Indien selon la loi , mais son coeur et sa culture sa Nation est Métis. Accompagné de son violon, il nous ouvre les portes de cet univers réellement peu connu des nôtres, et auquel il tient tant.

Accompagné de Carl et de sa chaloupe en aluminium , nous suivons la rivière Kipawa en Abitibi. L’occupation du territoire par ces métis, de leur zone de trappe et de leurs campements abandonnés, est une porte d’entrée aux notions d'occupation territoriales et historiques des Métis. Que représente le statut Indien, si on ne vit pas sur réserve qu’on est pas nationallement et culrellement connecté avec une Premières Nations et qu’on alimente une tradition et culture Métis?

L'identité Métis est basée sur l'hérédité et un style de vie, non sur la quantité sanguine de l'une ou de l'autre Nation qui l'a conçue. Que définit-on par tradition Métis? Quels sont les enjeux économiques, politiques et sociaux des Métis? Plusieurs Métis proches des traditions ancestrales connaissent des conditions de vie parfois inférieures à celles des aux autres autochtones reconnu par la loi et organiser en gouvernement National et communautaire.

Aujourd’hui il décide d’en construire son prochain violon. Il le fabrique selon la manière enseignée par son grand-père. Au mesure de la confection du violon, on revèle des nuances spirituelles et culturelles, disparues avec l’arrivée du folklore. Les enseignements Métis utilisé avec le violon parle des quatres cordes pour représenter les quatre points cardinaux de leurs ancêtres Autochtones. Le violon, idem au tambour autochtone, vibre à certains degrés qui alimente le coeur d’une culture, d’un mouvement, de celle de la Nation Métis.

Carl Travaille depuis un certain temps avec Claude Aubin , celui qu’il percevait comme son adversaire politique quand Carl et bien d’autre on fait l’acquisition de leur reconnaissance comme Indien selon la loi , car Claude confrontait ces Métis qui se prétendait appartenir aux Premières Nations parce qu’ils avaient acquis ce statut d’indiens . Claude n’a jamais laché prise de lui rappeler qu’il était Métis , que sa culture était Métis malgrés son statut d’indien. Claude a réussi a convaicre Carl de la beauté de la culture Métis losrqu’il était tout les deux en tourné au Québec comme des Commissaires autochtones sur les consultations du Lac Meech .

Claude était convaincu qu’un jour Carl finirait par comprendre qu’il n’était pas un Algonquin . Claude avait déjà fait ce cheminement identitaire avec les Malécites. Un Métis pur laine , Mé comme Métier et tis comme tisser , un Métis pur laine HA HA. ( in bonne cel là ).

Carl Larivière pense être un de ces derniers violonneux traditionnels Métis. Sa musique reflète une origine mixte, un amalgame de langages qui dictent une histoire. Carl va et vient entre les soirées festives de sa communaut, jusqu’au studio d’enregistrement professionnel.

Carl souhaite léguer son impressionnant répertoire de chansons Métis. Le métissage de nos nations est donc mis en contexte contemporain. Pourtant, lorsque Carl joue de son violon pour amuser ses proches, on le croirait tout droit sorti d’un film de Perrault des années soixante.

Carl habite une maison contruite par les subsides du gouvernement offert aux Métis qui et les autochtone qui vivent hors des réserves. Il vient d’ouvrir un centre d’accueil pour les jeunes Métis de la communauté. Pourquoi Carl sent-il l’importance de léguer sa mémoire aux jeunes Métis? On entre dans les questions d’identité avec Carl et son statut d’indien d’un côté, de l’autre, des jeunes en quête de sentiment d’appartenance et d’accomplissement.

À travers les légendes, la musique, et les honnêtetés, la fierté Métis brille. Ce documentaire est une histoire la fois singulière et collective, qui s’inscrit par nature, dans un contexte d’évolution, et qui ne peut qu’enrichir le patrimoine commun et valoriser la culture et la Nation Métis Québec.

Ils sont la ces Métis , elle existe cette Nation Métis Québec , ce documentaire va le faire valoir pour mieux le découvrir dans toute la réalité Métis, pour aider la population à faire la distinction entre le métissage sanguin sans aucun engagement social politique et culturel relié à la distinction nationale Métis et ceux qui sont Métis de coeur et de raison dès leur naissance et qui ne sont et ne seront jamais autre choses que des Métis.

Pour ceux qui ne connaisse pas CARL LARIVIÈRE, il fut au début des année 1970' l’un des pionnier dans l’organisation et de la fondation de l’Alliance Laurentienne des Métis et Indien sans statut du Québec.

Carl , le simple fait d’avoir exister pour nous , de t’avoir rencontré, de nous avoir inspiré et surtout de nous avoir tabassé par moment fut un grand honneur. Les Métis du Québec perdent l’un de leurs plus grands politiciens , notre philosophe et notre Ancien .
Claude Aubin
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