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LES MÉTIS SONT LE PARCHEMIN VIVANT DE LA GRANDE PAIX DE 1701

MessagePublié: Ven 5 Nov 2010 01:44
par admin
L'ALLIANCE FRANCO AMÉRINDIENNE ET SON ABOUTISSEMENT

LA GRANDE PAIX DE MONTRÉAL EN 1701

"Nous n'avons qu'une cabane et un feu, nous ne devons avoir qu'un même Esprit, lions nous, l'occasion est belle." ( Kondiaronk, Grand Sachem Huron Wendat 1701)

Les relations entre les Nations autochtones et les européens aux 17 ième et 18 ième siècles se sont inscrites dans le cadre d'alliances dont la conclusion et la nature s'inspiraient encore essentiellement des traditions autochtones.

Le language diplomatique autochtone avait recours aux relations de parenté pour exprimer métaphoriquement ces relations. Ainsi forcé d'avoir recours aux même métaphores, les Européens tentèrent cependant de les dénaturer en proposant comme référence leur propre système de parenté. Par contre c'est le sens Autochtone accordé aux métaphores dans les rapports réels entre partenaires de la Grande Paix qui s'est imposée car il souscrit à la base de l'écriture spirituelle de la ceinture de Wampum de la prophétie de Kondiaronk.

Dans ce même esprit la Grande Paix était pour les Nations Autochtones une alliance de personnes, de frères et de soeurs, car dans la tradition autochtone les échanges matrimoniaux visaient à unir dans le sang, toute les communautés alliées. Néanmoins en se mariant avec des femmes autochtones, les militaires français et les coureurs des bois parfois déjà Métis ont contribué pour beaucoup par leur enfants , à lier les communautés et à faciliter les alliances politiques, économiques et militaires, et à cet égard les alliances par le sang ont constitué le lien le plus irréversible.

Ces enfants, les Métis sont devenus l'écriture spirituelle, le parchemin vivant de cette Grande Paix, les enfants de la prophétie. La mortalité ayant un pouvoir surnaturel qui affectait plus durement la population des Nations Autochtones que les Métis en contexte d'épidémie, a été réinterprétée dans l'univers symbolique des Nations Autochtones. Kondiaronk, ce visonnaire ce génie politique, savait que la Grande Paix favorisait la survie en sens strict, surtout devant la dure réalité des guerres, et qu'elle deviendrait un jour lointain le symbole de la prophétie des relations entre toutes les populations qui résident et résideront sur cette terre qui la vu naître et mourrir.