AUTO IDENTIFICATION MÉTIS SOUDAINE QUECACHE LES VRAIS ENJEUX

AUTO IDENTIFICATION MÉTIS SOUDAINE QUECACHE LES VRAIS ENJEUX

Messagepar admin » Jeu 4 Nov 2010 23:21

Cet article a paru dans le journal Écho de la Baie

AUTO IDENTIFICATION MÉTIS SOUDAINE ! QUE CACHENT LES VRAIS ENJEUX

Le tout nouveau Chef Métis Marc Leblanc de Maria est à la tête d’un groupe revendiquant le statut de Métis dans la Gaspésie. Ce Chef et ce groupe de Métis s’oppose fortement avec l’aide des Québécois de cette région, au désir d’une communauté de la Nation Mig’maw d’implanter en Gaspésie une pourvoirie de 475 km carrés sur les territoires ancestraux des Mig’maw de Gesgapegiac.

Ce groupe Métis a vu le jour dans la Gaspésie en 2006 suite à l’annonce de la création de cette pourvoirie autochotone. Ce groupe Métis n’est pas affilié avec la Nation Métis du Québec.

Le Chef Leblanc nouvellement auto déclaré Métis depuis 2006 a toujours eut des intérêts auprès de divers groupes de chasseurs et pêcheurs sportifs Québécois.

Il est aussi un membre actif dans l’Association des Chasseurs Québécois de cette même région. Les préfets, les maires des MRC. La Chambre de commerce, l’Association des Chasseurs et pêcheurs de la Gaspésie.avec l’appui de Mr. Leblanc et les membres de son groupe Métis s’opposent fortement contre la création de cette pourvoirie Mig’maw.

Selon un facilitateur, Mr Bujold, les Mig’maw et les Québécois des deux communautés peuvent y vivrent et survivre.

Le Chef Leblanc a déclaré publiquement qu’en Gaspésie la population hors des réserves est composée à plus de 80% d’Autochtones Métis-ses, et que cela laisse à réfléchir. Il a de plus affirmé, qu’il ne faut pas s’y tromper, le Peuple fondateur du Québec sont les Métis-ses.

Pour être consistant dans cette énoncé, si le Peuple fondateur du Québec est composé à 80 % d’ Autochtones Métis-ses, faut donc conclure que le Québec est une terre métisse à laquelle elle appartient a 80 % des 8 millions de Québécois et non aux Premières Nations. RIDICULE "

Des Québécois métissés qui ont aucune obligation à prendre une identité nationale strictement autochtone, comme le font les citoyens des Premières Nations et ceux de la Nation Métis et des Inuit.

Les citoyens de la Nation Métis du Québec, reconnaissent les Premières Nations comme les seuls détenteurs légaux des terres ancestrales de cette province et de ce pays.

Ils sont ces Métis qui acceptent qu’ils ne peuvent revendiquer ce qui ne leur appartient pas mais qui peuvent comme ils l’ont toujours fait dans le passé et selon le respect de leurs liens avec les Premières Nations, négocier avec elles des ententes d’accomodements raisonnables de partage et d’occupation territoiriale.

Mais lorsque des Québécois métissés depuis 1608 se disent être des Métis ressortisssants de communautés historiques Métis, mais qui en retour se joignent aux structures québécoises pour revendiquer contre les Premières Nations tout en les dénigrants sur la place publique et bien ils démontrent aux citoyens des Premières Nations et ceux de la Nation Métis et Inuit qu’ils ne font pas parti des peuples Autochtones reconnus dans de la section 35 de la constitution canadienne encore moins celui des Métis.

Personne ne peut nier que le peuple fondateur du Québec sont les Québécois et non les Métis ou les Premières Nations. Les Métis et les Premières Nations les ont aidé a s’établir sur ces terres et de ce tailler une place dans la société canadienne.

Les Métis eux ont subit au côté des Premières Nations l’application de la constitution de cette province Québécoise régie sous des lois d’un code de Napoléon, la canonisation de certain village Métis en village Québécois, la formation de leur territoires en régions administratives et sous l’emprise d’un gouvernement canadien ils ont divisés ainsi les Premières Nations et la Nation Métis de leurs communautés et de leurs familles en créant des réserves par l’imposition de la loi sur les Indiens par le gouvernement Canadien.

Pourquoi donc toutes ces tentatives de revendications territoriales soumises par ces dits regroupement Métis sur le territoire du Québec ? Quel sont les vrais enjeux de leur revendication et de leur auto- identification soudaine et opportuniste comme Métis ?

Le Chef de Gesgapegiag ne porte pas ce groupe de Métis en très haute estime et pour lui il s’agit d’un groupe de chasseurs Québécois qui cherchent simplement à empêcher le projet de pourvoirie à voir le jour, et cet engouement pour la reconnaissance de leurs origines peut paraître suspecte au fait que beaucoup de Mig’maw sont toujours victimes de racisme et d’ostracisme par les Québcois ou ce groupe de Québécois qui réclame être Métis.

Une définition ou une revendication politique parfaite pour les nationalistes Québécois ou par touts les Québécois qui s’opposent aux revendications des Premières Nations dans l’ensemble du Québec et dans ce cas ci de l’implentation d’une pourvoirie pour Une Première Nations dans la Gaspésie.

Quel outrance, quel usurpation d’identité envers les Métis et les Premières Nations en utilisant cette définition de Métis pour réclamer l’appartenance de 80% du Québec en entier et stopper ou enrayer toutes les revendications soumises par les Premières Nations ou réclamation par la Nation Métis du Québec.

Les citoyens de la Nation Métis du Québec se demandent bien ce qu'ils peuvent faire pour enrayer cette usurpation identitaire utilisée par ces Québécois métissés pour nuire et bloquer les revendications légitimes des Premières Nations à l’accès de leurs territoires ancestraux pour des fins économiques et aussi l’accès à la reconnaisssance de la Nation Métis du Québec.
Claude Aubin
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