LES SOUVERAINETÉS NATIONALES AU QUÉBEC, UNE VISON D'UN MÉTIS

LES SOUVERAINETÉS NATIONALES AU QUÉBEC, UNE VISON D'UN MÉTIS

Messagepar admin » Dim 26 Juin 2011 21:57

LES SOUVERAINETÉS / ASSOCIATIONS NATIONALES AU QUÉBEC, UNE VISON D'UN MÉTIS

Au lendemain des élections fédérales le Block Qébécois a été éliminé et le Parti Québécois est en perte de controle sur ce qui furent des objectifs d'indépendance . Aujourd'hui les dirigeants Québécois et leurs instances politiques doivent regarder la réalité en face et ce raprocher de la thèse de souveraineté et association nationale entre les Canadiens , les Québécois, les Premières Nations, les Inuits et les Métis qui avait été promus à la Grande Paix de Montréal en 1701 et reprise et proposé par René Lévesque au début des années 1980.

Il est évident que les formules proposées par les Canadiens et les Québécois nationalistes ne fonctionnent plus, et qu'ils devront trouver de nouvelles solutions, un terrain d'entente à cette impasse politique pour la survie même des Québécois. Si selon ces nationalistes l'avenir du Québec et du Canada est à la distinction de leur souveraineté et à leur indépendance territoriale, il ne faudrait surtout pas oublier que selon les lois internationales établies par les Nations Unis, que cette état de chose s'applique aussi par juridiction originaire aux Nations Autochtones.

Les Nations Autochtones possèdent elles aussi une appartenance territoriale du Québec et du Canada. Elle est vieille de millénaires. Elle se définie et elle est régie par des lois Autochtones tribales, nationales et confédérales. Selon les lois internationales qui s'appliquent, les Canadiens et les Québécois devront se souvenir que les Nations Autochtones du Québec possèdent toujours leur juridiction originaire et leur droit d'occupation à la terre qu'ils habitent depuis des millénaires. Elles n'ont jamais été conquises et elles n'ont jamais été vendu ou cédé leurs droits territoriaux.

Par contre, selon des valeurs culturelles et la philosophie territoriale des nationalistes Autochtones du Canada et du Québec, les Nations Autochtones ne promouvoient aucune prétention d'appartenance territoriale enclavée à une Nation ou à une autre, semblable à celle soulevée par un principe égocentrique et ethnocentrique d'une philosophie nationaliste adoptée par l'élite politique du gouvernement Québécois, celle du Bloc Québécois et celle du gouvernement du Canada. Le désir des nationalistes Autochtones d'enclaver un territoire sert comme contre poids aux prétentions territoriales égocentriques des nationalistes Canadiens et Québécois.

La réalité territoriale est tout autre chose. Les Anciens nous avisent que la survie de la planète terre dépendra très bientôt de la capacité de l'être humain à éliminer les frontières, les clôtures, pour mieux développer ce qui nous unis plutôt que de ce qui nous sépare. Chez les Autochtones nationalistes, la terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

Chez les Autochtones nationalistes on parle de respect, d'unité, d'égalité et de paix. Pour atteindre nos objectifs, notre science politique nous parle de Confédération non pas entre provinces mais entre Nations aussi distinctes les unes des autres, habitant tous sur un territoire collectif.

Chez les Autochotnes nationalistes on ne possède pas un territoire, on occupe et on partage équitablement un territoire confédéral. Chez les Autochtones nationalistes un troisième ordre de gouvernement n'existe pas car seul des Nations se joignent à une Confédération d'égal à égal.

Chez les Autochtones nationalistes nous possédons, tout comme celle qui nous a été empruntée par le Canada et les Etats-Unis, une constitution et une Grande Confédération qui unifie la population des toutes les Nations Autochtones, celle du Québec et du Canada.

Nous avons aussi des prophéties qui nous sont transmises par les Anciens. L'une d'entre elle nous parles d'une Grande Confédération à venir au nord de l'Ile de la tortue, le Canada.

Elle parle de trois Confédérations qui vont bientôt s'unir pour la paix, l'unité et l'égalité, et que chacune de ses Confédérations devront cohabiter sur le même sol dans le respect de chacune de leurs lois, de leurs langues et de leurs coutumes. Elle parle de la Confédération des Francophones et de leurs alliés, elle parle de la Confédération des Anglophones et de leurs alliés, elle parle de la Confédération des Autochtones et de leurs alliés, unies ensemble pour former la Grande Confédération selon des principes politiques strictement Autochtones.

Oui, les nationalistes du Québec s'obstine toujours à maintenir leur entrée dans la modernité de l'ethnocentrisme et de l'égocentrisme national des pays du monde et ceux de l'Amérique, tel le Canada, les États-Unis, le Mexique, Cuba, l'Argentine ou règnent les soldats, la violence, les armés et les armes nucléaires.

Un pays de plus en Amérique du nord à ce référer à la violence physique et psychologique pour maintenir sa propre philosophie nationaliste et matérialiste pour protéger ses frontières linguistiques, culturelles, politiques et territoriales contre un envahisseur potentiel.

Trouvez moi un pays dans le monde qui n'a pas été créé sans guerre sanglante, de quoi à faire réféléchir ceux qui croit naivement qu' un pays ça ce cré dans la démocratie !

Malgré la philosophie et la rhétorique politique de tous les nouveaux arrivants sur les deux continents de l'Amérique, des Nations Autochtones distinctes ont habitées et y habiteront toujours. Nous leur devons respect au même titre que celles qui ont été fabriqués par touts les nouveaux arrivants.

Si cette poussé ethnocentrique et égocentrique des Canadiens et des Québécois persiste sans le respect de la souveraineté des Nations Autochtones, elle forcera les Autochtones à réclamer eux aussi, sous la protection des lois internationales, leur pays au sein de ce nouveau pays le Canada et d'un éventuel Québec pour maintenir leur existence et survivre.

Plus que cela change plus que les choses restent pareilles. On a offert aux autochtones comme nouveau pays le Canada et nous le subissons toujours. On nous a offert par l'entremise d'un référendum Québécois un autre pays sur notre territoire, le Québec.

Nous les Autochtones nous vous offrons rien car nous avons tout partagé, et lorsque vos armés, votre pollution et vos guerres nucléaires vous auront tous anéantis parce que vous vouliez tous posséder et protéger les frontières de vos pays et vos philosophies de vie, nous serons toujours la à nous demander c'est quoi au juste un pays.

Si seulement tous les immigrants sur cette terre de notre vieux pays, notre Amérique, notre Ile de la tortue, prenaient tous le temps d'écouter et d'étudier la science politique et écologique des Autochtones qui sont enseignées par les Anciens, qui par sa Constitution se doit de protéger équitablement la terre, l'eau, les animaux, les plantes, l'air, les poisons et touts les êtres humains, on pourrait tous ensemble offrir de mieux à toutes nos nouvelles générations à l'aube du début du 4 ième age et pour vous tous les immigrants de notre pays à l'aube de votre 21 ième siècle, pour former une nouvelle Nation avec un pays sans frontière, dans le respect de tous et chacun et dans le partage équitable des richesses naturelles de ce continent.

Les Canadiens et les Québécois ont rien à nous enseigner et ils ont tous à apprendre des Autochtones pour sauver ce continent, cette planète d'une destruction quasi irréversible. Quelle prétention nationaliste de croire que l'histoire de notre continent débute au début d'une époque de 2011années, lorsque nos grands pères et nos grands mères autochtones nous parlent de centaines et de centaines de millions d'année. C'est l'histoire à l'envers.

Nous les Métis au Québec, subissons les prises de position étroites de toutes les Nations puristes, égocentriques, éthnocentriques et de leur philosophie matérialiste et ségrégationiste, car nous n'appartenons ni a l'une, ni à l'autre de nos Nations d'origine.Nous sommes toujours rejetés par ces mêmes Nations parce que nous osons maintenir notre différence notre dualité.

Nous les Métis, nous sommes les enfants de l'avenir, ce trait d'union si important dans toute les ententes de paix dans le monde. Nous sommes les enfants de l'arc en ciel, la base de l'écriture spirituelle de la ceinture de Wampum de la prophétie de Kondiaronk, ce grand Sachem de la Nation des Hurons Wyandots de Michillimakinac qui était l'instigateur du traité de la Grande Paix de Montréal du 4 août 1701. Cette Grande paix avait eut comme but ultime de réunir sous une seule Grande Confédération, toutes les Nations qui habitaient et qui habite toujours l'Amérique du Nord.

La langue diplomatique et spirituelle de ce génie politique avait recours aux relations de parenté pour exprimer métaphoriquement ces relations. Cette Grande Paix était pour Kondiaronk une alliance de personnes, de frères et de soeurs, car dans la vrai tradition autochtone les échanges matrimoniaux visaient à unir dans le sang toutes les communautés alliées pour faciliter les alliances spirituelles, culturelles, politiques, économiques et militaires, et surtout pour éviter les guerres et maintenir la paix .

Si l'on regarde les Canadiens, les Québécois et les Autochtones d'aujourd'hui, les alliances par le sang ont constitué le lien le plus irréversible. Les Métis sont devenus l'écriture spirituelle, le parchemin vivant de cette Grande Paix de Montréal, les enfants de la prophétie de Kondiaronk. Nous sommes des traités vivants qui résultes de toutes les ententes écrites entre vos Nations.

"Nous n'avons qu'une Cabane et un feu, nous ne devons avoir qu'un même esprit, lions nous, l'occasion est belle" furent en 1701 les paroles de Kondiaronk, ce visionnaire, ce génie politique. Il savait, qu'un jour la Grande Paix de Montréal favoriserait la survie en sens strict, surtout devant la dure réalité des guerres de l'époque, et qu'elle deviendrait un jour lointain une prophétie, le symbole des relations entre toute les populations qui résident sur cette terre du Canada qui l'a vu naître et qui l'a vu mourir. C'est un Métis, un enfant de la prophétie de Kondiaronk qui vous l'offre aujourd'hui. La survie des Canadiens, des Québécois et des Autochtones en dépend.

Il s'agit de tendre l'oreille et d'écouter les bâtements de coeur de notre jeunesse Canadienne, Québécoise et Autochtones qui veut vivre dans le respect, le partage équitable, et surtout dans la paix d'une co-habitation durable.
Claude Aubin
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